« Le terrain n’était pas prêt »

« Comment avez-vous vécu cette longue interruption et ce retour avorté ?

Dans ces cas-là, tu fais au mieux, tu essaies de bien te préparer. Malheureusement le terrain n’était pas prêt tout de suite donc on a dû encore attendre (au moins 30 minutes sur le banc). Après c’était dur parce que c’étaient des balles neuves et qu’il a très bien servi (Korda avait un break d’avance dans le troisième set au moment de l’interruption). Il a mis cinq premières de suite puis une grosse deuxième. Il a très bien géré.

C’était un peu confus sur le court après votre retour, c’est vous qui avez dit que c’était injouable ?
En fait quand on marchait, il y avait de l’eau qui remontait, on voyait la trace de la semelle. Ça ne se voyait pas des tribunes, forcément, mais j’ai demandé s’ils étaient sûrs que c’était bon. Eux-mêmes m’ont dit que c’était mouillé et dangereux. C’est pour ça qu’on testait en marchant. Avant même qu’on ne revienne sur le court, ils le savaient. Moi, j’attendais, ça ne me dérangeait pas de reprendre si c’était jouable.

Comment vous êtes-vous senti sur le plan physique après votre gros combat du tour précédent ?
Au début du match, il y avait des conditions un peu différentes. Il faisait très humide, c’était un peu dur à contrôler la balle. Je fais un mauvais jeu de service où il me met un ou deux coups droits pour me breaker. Il a très bien servi de son côté au début. Après, j’essaie d’être dedans mais son jeu me gênait. Je jouais peut-être un poil moins bien sur des frappes mais son jeu me gênait. J’ai réussi à retourner un peu le match en faisant des choses différentes. Mais juste avant l’interruption, je ne fais pas un bon jeu. Bravo à lui, il a été meilleur que moi dans les petits détails.

C’est quoi la suite pour vous ?
Je vais rentrer chez moi et si tout se passe bien, je vais reprendre à l’UTS à Nîmes et ensuite ce sera Monaco si tout se passe bien. Les prochains jours, je n’ai pas la moindre idée encore. On va discuter de tout ça avec le coach. »